Une délégation d’EDF Power Solutions, conduite par Bénédicte Regnier, Vice-Présidente Afrique, a été reçue en audience ce mardi 02 décembre 2025 à Yaoundé par le Ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey. Cette rencontre a permis aux deux parties de faire un point complet sur l’état d’avancement de leur coopération.
Au sortir de l’audience, Bénédicte Regnier a indiqué que les échanges ont porté notamment sur le bon fonctionnement du barrage de Nachtigal, « qui opère de manière optimale depuis sa mise en service complète en mai 2025, avec un excellent taux de disponibilité ». Elle a également souligné que les discussions ont porté sur « les conditions nécessaires au développement du projet hydroélectrique de Kikot-Mbebe ». La Vice-Présidente Afrique était accompagnée d’Olivier Flambard, ancien Directeur Général de Nachtigal Hydro Power Company (NHPC).
Le Ministre Alamine Ousmane Mey a rappelé, pour sa part, la solidité et la longévité du partenariat entre EDF et le Gouvernement camerounais. Une coopération fructueuse qui a permis de concrétiser un projet emblématique (Nachtigal), désormais essentiel à l’équilibre énergétique du pays et reconnu à l’international. Cette dynamique se poursuit avec le développement du projet de Kikot, appelé à jouer un rôle encore plus déterminant dans les années à venir.
Le Projet Nachtigal est un aménagement hydroélectrique de 420 MW situé sur le fleuve Sanaga. Doté de sept turbines mises en service progressivement entre 2023 et 2024, il constitue la centrale la plus puissante du Cameroun. Avec un coût global de 1,2 milliard d’euros, porté par la NHPC – une société de droit camerounais reposant sur un partenariat public-privé – l’ouvrage contribue à réduire le déficit énergétique, à fournir une énergie propre, à diminuer les coûts de production et à soutenir la croissance économique et sociale du pays.
Quant au projet hydroélectrique de Kikot-Mbebe, il s’agit d’un barrage de 500 MW, également sur le fleuve Sanaga, développé conjointement par l’État du Cameroun et le groupe EDF. Évalué à plus d’un milliard d’euros, cet ouvrage vise à accroître significativement la capacité de production électrique nationale, à permettre l’exportation d’énergie vers les pays voisins et à impulser un nouvel élan de développement socio-économique dans la région.